Àla fin du lavage mortuaire, il faut jeter tous tissus tĂąchĂ©s par le sang, et garder le reste. Lorsque le corps de la dĂ©funte est prĂ©sentĂ© Ă  la famille, il est recommandĂ© de ne jamais Onpeut se contenter de faire le Tayamum (ablutions sĂšches) ou de verser de l'eau sans toucher le corps; Il ne faut pas couper les cheveux, les angles d'un mort; Il est recommandĂ©, pour les premiers jours qui suivent le dĂ©cĂšs, que les voisins de la famille concernĂ©e fassent Ă  manger pour les proches et les visiteurs et dĂ©charger ainsi la famille de cette pĂ©nible AprĂšsla mort, le corps des malades du Covid doit rapidement ĂȘtre placĂ© dans une housse, vĂȘtu d’une chemise d’hĂŽpital. Dans le service, un brancard est rĂ©servĂ© Ă  cet usage. Dans le Vay Tiền Nhanh. 1 Salamou Alaykoum All, DerniĂšrement j'ai assistĂ© a une conf et initiation au lavage mortuaire.. bon je ne sais pas si j'ai Ă©tĂ© distraite mais une question n'a pas Ă©tĂ© abordĂ©.. Est- il permis a un garçon de laver sa mĂšre ? et vice versa Je sais que c'est possible pour un nourrisson mais jusqu'a quel Ăąge ? Voila Mirci 2 Salamou Alaykoum All, DerniĂšrement j'ai assistĂ© a une conf et initiation au lavage mortuaire.. bon je ne sais pas si j'ai Ă©tĂ© distraite mais une question n'a pas Ă©tĂ© abordĂ©.. Est- il permis a un garçon de laver sa mĂšre ? et vice versa Je sais que c'est possible pour un nourrisson mais jusqu'a quel Ăąge ? Voila Mirci A ma connaissance non 3 non, je crois que c'est Ă  partir de 6 ou 7 ans que c'est interdit de laver son enfant un enfant ne peut pas laver sa mĂšre, le garçon peut assister pour le pĂšre ca c'est sure 4 non, je crois que c'est Ă  partir de 6 ou 7 ans que c'est interdit de laver son enfant un enfant ne peut pas laver sa mĂšre, le garçon peut assister pour le pĂšre ca c'est sure Pourquoi 6 ou 7 ans ? 5 il me semble que l'Ăąge de la conscience , le meme Ăąge ou il doit commencer Ă  faire sa priĂšre en fait 1Un corps qui a cessĂ© de vivre, cessĂ© de fonctionner, puisque ce qui caractĂ©rise la mort est l’arrĂȘt des fonctions vitales, va naturellement se transformer. 2Les rĂ©actions chimiques qui ne sont plus contrĂŽlĂ©es par l’organisme, vont continuer d’évoluer en suivant les lois gĂ©nĂ©rales de la chimie avec des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre impressionnantes pour les proches ; le refroidissement du corps, la rigiditĂ© cadavĂ©rique, la dĂ©shydratation. 3Il existe aussi une flore bactĂ©rienne qui est naturellement prĂ©sente sur le corps vivant avec une relation de type symbiotique. Cette flore bactĂ©rienne va se dĂ©velopper sur ce corps sans vie et entraĂźner des accumulations de gaz dans les viscĂšres qui sont Ă  l’origine d’odeurs, d’écoulements, de gonflements, qui engendrent des transformations importantes du corps. 4En avançant dans le temps, on pourra observer l’arrivĂ©e d’animaux nĂ©crophages qui sont attirĂ©s par ce corps sans vie. 5Et puis la dĂ©composition qui va, petit Ă  petit, dĂ©structurer l’organisme et rĂ©partir les constituants de cet organisme dans l’environnement. C’est l’application de la loi de Lavoisier Rien ne se perd, rien ne se crĂ©, tout se transforme ». 6Mais il est vrai que ces Ă©volutions naturelles et leurs consĂ©quences sont trĂšs difficiles Ă  supporter pour ceux que j’appellerai les survivants » ; les proches, l’entourage, voire, sur un plan symbolique, la sociĂ©tĂ©. 7MĂȘme s’il ne vit plus, le mort existe. Il existe pour ses proches, c’est une personne qui fait partie de leur histoire et par son corps inerte, il est encore lĂ . 8Les transformations du corps qui vont altĂ©rer le dĂ©funt vont modifier pour les survivants la perception qu’ils ont de la personne dĂ©funte. On peut mĂȘme imaginer que le mort devienne potentiellement dangereux ou menaçant pour ses proches. 9Ce qui est une rĂ©alitĂ© biologique, avec le dĂ©veloppement important des germes, peut ĂȘtre aussi une menace symbolique. Le mort peut faire peur, surtout dans notre sociĂ©tĂ© oĂč la mort est devenue taboue, l’idĂ©e de cohabiter avec ce qu’il faut bien appeler un cadavre, est quelque chose qui effraie la plupart d’entre nous. 10Pour faire face Ă  cette menace ou ce danger, il est possible d’apporter des rĂ©ponses qui vont permettre de cohabiter un temps avec le dĂ©funt ; c’est pour cela que l’on est amenĂ© Ă  prendre soin du mort. 11Le fait de prendre soin d’un dĂ©funt peut rĂ©pondre Ă  diffĂ©rents objectifs. 12Celui de permettre de neutraliser le risque, Ă  la fois biologique et symbolique, que le dĂ©funt reprĂ©sente pour les survivants. 13C’est Ă©galement, en prenant soin du mort, lui conserver ou lui rendre son statut de personne. 14C’est vrai que la mort a mis du dĂ©sordre et le fait de toiletter un dĂ©funt, de l’habiller, va permettre aux autres de le revoir dans des conditions dĂ©centes. 15Le mort dont on a pris soin, le dĂ©funt pourra avoir une relation sociale. Ou plutĂŽt, ses proches pourront Ă©tablir ou rĂ©tablir une relation sociale avec lui ; on peut revenir le voir, le toucher, lui parler et conserver ainsi le souvenir de la personne que l’on avait connue. 16Prendre soin du mort, peut aussi le prĂ©parer Ă  partir. Je n’en parlerai pas plus avant puisque c’est ce qui sera abordĂ© lors de la confĂ©rence consacrĂ©e au temps des funĂ©railles mais c’est vrai que dans certaines civilisations ou dans certaines reprĂ©sentations de l’aprĂšs-mort, le dĂ©funt doit voyager dans l’au-delĂ . Il est alors important de l’habiller, de le chausser, de lui permettre de bien cheminer » et c’est ce qui sera fait lors de la toilette ou du soin. 17Il y a aussi des rĂ©ponses rituelles mais je laisse les personnes qui vous parleront des cultes, aborder le sujet. Je vais m’attacher aux rĂ©ponses matĂ©rielles que l’on peut apporter pour prendre soin du corps, ce qui va permettre au vivant de cohabiter avec le dĂ©funt. 18Les premiĂšres rĂ©ponses mise en Ɠuvre, les plus simples et les plus anciennes, consistent Ă  laver le corps, Ă  l’habiller et Ă  le parfumer. Ces gestes sont toujours mis en Ɠuvre actuellement dans le cadre des toilettes rituelles, mais aussi pour redonner au dĂ©funt l’apparence qu’il avait de son vivant. 19Laver, habiller un dĂ©funt, c’est remettre de l’ordre lĂ  ou la mort a mis du dĂ©sordre, c’est nettoyer un corps qui s’est trouvĂ© souillĂ© suite Ă  l’arrĂȘt des fonctions vitales, suite Ă  des Ă©coulements de matiĂšres organiques. 20C’est aussi de remĂ©dier Ă  la rigiditĂ© cadavĂ©rique qui est apparue et qui donne au corps une position incongrue ou effrayante. Lors de la toilette ou du soin, on y remĂ©diera en massant les membres. On retrouve ainsi la libertĂ© des articulations et on repositionne le corps dans une attitude qui permet de lui rendre son humanitĂ©. Les bras seront allongĂ©s le long du corps ou les mains jointes avec les doigts croisĂ©s ou toute autre position correspondant aux attentes de la famille. 21C’est aussi l’habiller avec des vĂȘtements qui ont du sens ; avec des vĂȘtements propres ou neufs ou des vĂȘtements qui correspondent Ă  l’histoire de la personne et celle de la famille et des survivants. 22Ces gestes sont assurĂ©s le plus souvent par le personnel soignant quand le dĂ©cĂšs survient Ă  l’hĂŽpital. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©s par le personnel des entreprises de services funĂ©raires. Il faut se rappeler qu’auparavant, ces gestes relevaient de l’entraide de voisinage, c’était l’entourage du dĂ©cĂ©dĂ© qui les pratiquaient, pas toujours l’entourage le plus proche, sous le coup du choc affectif mais des voisins et des voisines qui venaient toiletter le corps, souvent Ă  charge de revanche. Cela faisait partie de l’organisation, de la vie sociale. 23C’est quelque chose qui est devenu aujourd’hui trĂšs rare et de plus en plus les soins, mĂȘme les plus simples, vont ĂȘtre effectuĂ©s par des personnes extĂ©rieures au cercle des proches, les personnels soignants dans les hĂŽpitaux ou les professionnels du funĂ©raire qui rĂ©pondent ainsi aux demandes des familles. 24Ces gestes simples, qui sont importants, n’apportent cependant que des rĂ©ponses qui sont limitĂ©es dans le temps puisque nous avons vu que le corps allait naturellement se transformer. 25En rĂšgle gĂ©nĂ©rale la premiĂšre toilette va permettre de garder l’intĂ©gritĂ© du corps sur les 24 heures, au mieux les 48 heures, qui suivent le dĂ©cĂšs. 26Si l’on veut pouvoir garantir une cohabitation un peu plus confortable sur une pĂ©riode un peu plus longue, il faut mettre en Ɠuvre d’autres procĂ©dĂ©s. 27Les plus courants sont ceux qui consistent Ă  refroidir le corps. Pourquoi ? Parce que le froid va ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien, donc retarder les phĂ©nomĂšnes consĂ©cutifs Ă  ce dĂ©veloppement. 28Il existe diffĂ©rents moyens. 29Le plus ancien est l’utilisation de tables en pierre sur lesquelles on laisse couler un filet d’eau pour les refroidir et sur lesquelles on dĂ©posait les corps morts. C’est ce qu’on trouvait dans les morgues, au xixe siĂšcle. 30Les Ă©quipements plus modernes que l’on trouve maintenant dans les chambres mortuaires ou les chambres funĂ©raires, sont des cases rĂ©frigĂ©rĂ©es dans lesquelles on dĂ©pose les corps qui se trouvent dans une atmosphĂšre suffisamment froide autour de + 6° centigrade pour ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien. 31Il peut y avoir aussi des applications de glace carbonique, qui permettent aux corps de rester dans un espace banal, un domicile par exemple, mais plus souvent, maintenant, des lits ou des tables rĂ©frigĂ©rĂ©s qui permettent Ă©galement de refroidir le corps. 32Ces techniques sont efficaces mais elles ont aussi des limites en ce qui concerne l’aspect esthĂ©tique du dĂ©funt certains signes consĂ©cutifs au dĂ©cĂšs ne connaissent pas de rĂ©ponses avec ces procĂ©dĂ©s de refroidissements. Les lividitĂ©s cadavĂ©riques, la dĂ©shydratation vont s’accentuer. 33Une autre technique est ce qu’on appelle le soin de thanatopraxie. C’est une technique qui dĂ©coule en fait de la prĂ©servation des piĂšces anatomiques telle qu’elle s’est dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de la seconde moitiĂ© du xviie siĂšcle. C’est tout Ă  fait diffĂ©rent des techniques de l’embaumement Ă©gyptien. 34La pratique de la thanatopraxie s’est dĂ©veloppĂ©e en France Ă  partir des annĂ©es 1960. 35Pour en parler rapidement, elle consiste en l’injection d’un fluide conservateur dans le circuit vasculaire, suivi d’un drainage sanguin, puis d’une ponction des viscĂšres, prĂ©alablement Ă  la diffusion d’un liquide aseptisant dans les cavitĂ©s thoraciques et abdominales, qui va neutraliser toute la flore bactĂ©rienne qui s’y trouve. 36L’objectif de ces soins est de dĂ©truire cette flore bactĂ©rienne dont le dĂ©veloppement a des consĂ©quences importantes dans la dĂ©composition, de stabiliser les tissus corporels et surtout de rendre et de conserver au dĂ©funt un aspect qui est familier Ă  ses proches. 37C’est ce qui leur permettra de pouvoir rester avec le dĂ©funt dans une atmosphĂšre tout Ă  fait normale, habituelle. Ça peut ĂȘtre autant au domicile que dans un salon d’une chambre funĂ©raire oĂč les familles pourront rendre des visites au dĂ©funt, le temps que les funĂ©railles s’organisent. 38C’est un processus temporaire, qui ne vise pas une momification du corps, mais qui lui conserve son aspect pour une quinzaine de jours, ce qui rĂ©pond tout Ă  fait aux impĂ©ratifs rĂ©glementaires puisque, en France, un dĂ©funt doit ĂȘtre inhumĂ© ou crĂ©matisĂ© dans les six jours non compris dimanche et jours fĂ©riĂ©s qui suivent le dĂ©cĂšs. 39La famille a ainsi tout Ă  fait le temps d’entretenir une derniĂšre relation, mĂȘme Ă  sens unique, avec le dĂ©funt. 40L’utilisation de ces diffĂ©rentes techniques se traduit aujourd’hui dans la rĂ©alisation des obsĂšques. On s’aperçoit que, de plus en plus, la durĂ©e pour organiser les obsĂšques tourne autour de quatre Ă  cinq jours aprĂšs le dĂ©cĂšs dans les annĂ©es 1950, c’était de l’ordre de deux jours. 41On a aujourd’hui la possibilitĂ© d’avoir le temps – et on le prend – d’amĂ©nager la pĂ©riode pour dire adieu au dĂ©funt. 42VoilĂ , pour un rapide tour d’horizon, les soins que l’on peut apporter au dĂ©funt dans ce temps qui est intimement contigu au temps du mourir et qui va permettre aux survivant de passer Ă  l’étape qui va suivre, celle du temps des funĂ©railles.

peut on toucher un mort apres le lavage mortuaire